» me disait mon père, des restes de colère dans la voix, quand il réussissait enfin à me faire un vaccin.
La voix de mon père. Sa stature. Quand j’ai atteint ma taille adulte, il ne me manquait plus que quelques centimètres pour le rattraper, mais au fond, il était toujours cette montagne intranquille.
Mon père me manque. Ça fait peu de temps que je le réalise vraiment. Sa mort il y a huit ans m’a hébétée, son absence m’a coupé les ailes, réaliser qu’elle serait définitive m’a déchirée. Au bout de ce long processus, je peux dire aujourd’hui que mon père simplement me manque.
Premier impromptu inspiré des 366 réels à prise rapide découverts grâce à Lyjazz, auxquels s’essaie Floh en ce moment. Il s’agit d’écrire quelques lignes par jour, tous les jours, en commençant par une expression (répertoriée dans un calendrier perpétuel). J’ai adapté en piquant une phrase au hasard sur le net (en titre). Je ne m’interdis pas de me servir des expressions du calendrier pour autant.
Hou, ça c’est super chouette, et je suis contente 🙂
Hâte de te lire, mais c’est toujours le cas de toute façon 🙂
On dirait bien que c’est contagieux cette histoire….
Et les morts nous manquent, tout en vivant avec nous….
Je l’imagine, à te lire, ou du moins vos rapports, une sorte d’énergie commune qui vous reliait…
Malgré que… Ces quelques lignes sont bien jolies (et l’idée de l’impromptu aussi).
Ah, bien voilà pourquoi tu avais besoin d’une phrase ! Je ne regrette pas d’être arrivé trop tard, ton petit texte prend aux tripes.
Merci à vous. C’est venu tout seul, et oui, je trouve ça joli, sinon le texte, l’apaisement.